guide des Consommateurs jardin Post-Covid
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Dans le temps, on appelait ça « la table ronde des consommateurs ». Avec l’aide d’une agence, on allait chercher 5 à 10 personnes ciblées et bien sous tous rapports. Ensuite, on envoyait des produits se faire tester chez des

Dans le temps, on appelait ça « la table ronde des consommateurs ». Avec l’aide d’une agence, on allait chercher 5 à 10 personnes ciblées et bien sous tous rapports. Ensuite, on envoyait des produits se faire tester chez des clients volontaires. Aujourd’hui, on avance vers la co-création !

Expérience Client.

Qu’il s’agisse d’enseigne de la distribution, de Pure Player, de marque… Que l’on parle d’abonnements, de produits ou de services… Ce qui compte aujourd’hui, c’est l’expérience client. Depuis sa première recherche sur le net, en passant par le premier contact, la venue éventuelle sur le lieu de vente, son choix et jusqu’à l’utilisation des produits ou des services, chaque instant doit être une aventure accompagnée par les spécialistes de la marque. Mieux encore, nous devons être capables d’anticiper les demandes consommateurs et de satisfaire le moindre de ses désirs.

C’est ainsi résumé l’Expérience Client que chaque service marketing tend à atteindre à la perfection ou presque. Et avec ce client en plein centre de nos préoccupations, la conception devrait naturellement passer par son analyse, son avis, voire ses propositions.

C’est au client de créer et de valider les nouveaux produits. Bien sûr, cette co-création implique une écoute, une organisation et une énergie de tous les instants.

Lorsqu’il était seul à décider, le créateur ou l’obtenteur ne se référait qu’à son intuition. Demain, nous allons gérer et manager la communauté client et créer une « tribu » avec une promesse de fidélité indéfectible à la marque… C’est là un vrai avantage !

Des clients impliqués

D’Ikea, en passant par Décathlon ou Auchan, toutes les grandes marques développent des idées de co-création avec leurs clients. Ces fans n’ont parfois pas attendu l’entreprise pour faire le premier pas. L’initiative vient, de temps à autre, de leur part et ils se retrouvent en tribus autour d’un produit ou d’un concept… Quelle chance, il suffit ensuite de les interroger à condition d’être le bienvenu !

Un très bel exemple de ce partage, c’est celui du fabricant d’articles de puériculture Babymoov. On imagine le sujet sensible, alors avec un « club des mamans tendances » rassemblant des parents, des experts, des professionnels de la santé. A la sortie, le produit ne peut que faire l’unanimité !

Pour recruter ces nouveaux « créateurs », la marque doit être sincère, bien-sûr, elle se doit d’annoncer la couleur dès le début de la rencontre. Ensuite, elle doit aussi prendre le risque de suivre les préconisations de cette clientèle sélectionnée.

Le partage peut ainsi se réaliser dans tous les sens ! Apporter des idées, suppléer le marketing et devenir ensuite le meilleur allié de la marque ou de l’enseigne.

Nous devrons sans doute former des spécialistes du partage et de la gestion de la co-création. Il faudra bien-sûr tenir compte des égos et des susceptibilités en interne comme en externe, mais le chemin semble maintenant bien tracé !

Lego

On a tous, un jour ou l’autre, aligné les briques Lego en étant gosse pour se construire la maison de nos rêves. La construction bancale que nous arrivions à produire ne ressemblait pas à une maison d’exception, mais au fil du temps, c’est Lego qui a réussi un chef d’œuvre marketing !

Ce n’est pas un produit essentiel, loin de là, mais la réussite de la marque est remarquable. Ils ont su mettre la co-création au cœur de leurs projets d’innovation.

La plate-forme Rebrick, plutôt destinée aux grands enfants, et Lego Ideas repèrent les talents. Ces « artistes » du Lego sont accompagnés par la marque et nombre de créations sont issues de cette réflexion croisée.

Au final, la marque récupère et valorise les idées et les concepts de ses clients les plus fidèles.

Co-jardinage !

C’est bien entendu une nouvelle approche, mais si l’on considère qu’il y a toujours plus d’idées dans 2 cerveaux que dans 1, pourquoi ne pas activer la matière grise de ceux qui vivent l’expérience au quotidien. Jardiner la co-création, l’association a de la gueule !

Au-delà de la récupération d’idées, il y a aussi l’image que reflète l’entreprise. Donner la parole à ses utilisateurs n’est pas (encore) une pratique courante. Les premiers à développer cette initiative en ressortent grandis !

Et puis, qui de mieux qu’un utilisateur pour comprendre les besoins et les évolutions à apporter à un produit ?

Dans le domaine du végétal, même si la mise en œuvre peut sembler importante, une telle pratique pourrait révolutionner les mentalités.

La plupart du temps, la formule consacrée dans nos métiers, c’est « vous êtes le professionnel, je vous fais confiance ! ».

C’est vrai, mais en sortant justement des codes établis, nous pourrions connaître des bouleversements positifs.

En matière de création de jardin, les idées de nos clients peuvent paraitre « irréalistes » par rapport aux codes de la profession. Mais l’innovation n’est-elle pas justement un morceau de folie. Commençons par leur laisser la parole ?

Roland Motte… Jardinier !

Ce contenu a été réalisé en partenariat avec le Guide des Consommateurs Jardin. La rédaction de JAF-info n’a pas participé à la réalisation de ce contenu. Publication à durée limitée.

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