guide des Consommateurs jardin Post-Covid
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Si vous n’avez jamais entendu parler d’ergophobie, et bien voilà… C’est fait ! Mais quel lien entre ergophobie et jardin ? Et déjà, qu’est-ce que l’ergophobie ???

Ergophobie ?

Après les fêtes de fin d’année, nous devons repartir obligatoirement du bon pied pour cette nouvelle année 2023.

Mais, bon, ce n’est pas aussi facile pour tous de se replonger dans le bain du boulot !

Et ça peut aller jusqu’à l’ergophobie…

Du grec « ergon » qui signifie travail et « phobos » qui veut dire « peur panique », l’ergophobie est donc la crainte irrationnelle et exagérée du travail 😱.

Bon, vous allez me dire que le lundi, et en fonction du weekend, on souffre tous d’ergophobie. Non, rien à voir, là, nous sommes bien au-delà du coup de blues !

Pour les personnes qui souffrent d’ergophobie, le mal est plus profond et incontrôlable. La terreur qui s’empare d’elles les empêche d’aller au travail ou les pousse à quitter leur poste en cours de journée. Évidemment, ces crises de panique n’arrivent pas du jour au lendemain. Le manque de bien-être au travail, de motivation, d’objectif clair… En gros le manque de sens. Tous ces manques contribuent à faire monter la pression et déboucher sur l’ergophobie.

Et on ne parle pas ici des peurs physiques. Si vous êtes élagueur aérien et si vous souffrez de vertige, c’est autre chose. Non, là nous parlons d’un mal psychologique lié aussi à la pression hiérarchique ou à la peur de ne pas être capable d’accomplir les tâches demandées.

Préserver les salariés

Il n’y a pas d’âge pour être atteint de ce mal. La différence, c’est qu’aujourd’hui, on en parle. Dans le temps, pour les anciens, si cette situation arrivait, fallait y aller quand même. Marche ou crève. Et qu’elle image de faiblesse pouvions nous donner à cos collègues ? Il fallait donc se taire, accepter de ne pas être forcément au bon poste, à la bonne place, accepter les brimade et l’absence de motivation. Je passe sur les noms d’oiseaux et les comparaisons plus ou moins discriminatoires qu’on pouvait inventer à l’époque 🥸. Le plus courant étant « t’as de la chance d’avoir un boulot, alors viens pas te plaindre » ! Et à force de cacher cette ergophobie, on allait tout droit vers le burnout et plus si affinité.

Le mal est pris très au sérieux puisqu’il impact directement la performance des entreprises. Ben oui, les résultats sont moins bons avec des collaborateurs démotivés !

Aux USC, une classe vient de s’ouvrir à l’université d’Appleton dans le Wisconsin.

Elle propose aux étudiants de « ne rien faire ». Le titre provocateur de « Doing Nothing » leur propose de mieux comprendre la vie, de décrocher après le boulot, et d’utiliser au mieux ses temps de repos. La déconnection permet une meilleure performance au travail et une santé mentale à l’abri de la pression quotidienne.

Repos forcé… Ou pas ! 😎

Chez Orange, ou le bien-être au travail est devenu une priorité, on propose un « congé respiration ». De 3 à 12 mois, et tout en étant rémunéré par l’entreprise à 70% de votre salaire, vous pouvez prendre l’air pour « souffler » et voir la vie autrement. Cet avantage est réservé aux salariés présents depuis plus de 10 ans dans l’entreprise. Seule restriction, pendant cette période, vous vous engagé à vous former ou à aider une autre entreprise ou à aider une ONG. L’idée n’est pas d’arrêter le travail mais de changer d’air pour revenir ensuite avec une expérience extérieure, une expérience bien à vous ! L’expérience est encore limitée, mais elle pourrait aussi se développer. Attendons les résultats ! Il n’empêche, le bien-être des salariés est intimement lié aux résultat er à l’avenir de l’entreprise. Nous ne pouvons plus négliger la santé mentale qui contribue au bien-être de nos équipes. Connaitre les aspirations des uns et des autres, proposer des postes plus adaptées aux attentes des collaborateurs quand cela est possible… Voilà autant d’éléments à prendre en compte dans nos entreprises. Le « petit chef » tyrannique a vécu, il doit même être combattu ! Le salaire n’est pas la seule motivation des salariés et nous allons devoir nous pencher sur la hiérarchie, la pression et le sens des emplois proposés.

Heureusement, il y a le jardin !!!

Dans le jardin, on ne parle pas d’ergophobie, c’est même le contraire. On utilise l’hortithérapie comme une thérapie contre des personnes fragilisées afin de leur redonner le moral. De là à penser que les personnes atteintes d’ergophobie pourraient se soigner avec le jardin… Il n’y a qu’un pas.

Une étude américaine réalisée par l’université de l’Oregon nous indique que la performance et la concentration des salariés augmentent lorsqu’ils sont entourés de nature, d’arbre et de plante.

Nous pourrions presque en conclure qu’il est préférable de bosser dans les métiers du jardin, le contact des végétaux et des espaces verts serait salutaire.

A priori, nous avons tout pour réussir et pour attirer les jeunes talents en quête de sens. Après, il reste à s’organiser dans nos entreprises pour connaître la motivation de nos salariés, les aider à atteindre leurs objectifs personnels, leur faciliter la vie au travail, déléguer, former… C’est tout ! Finalement, le jardin n’est pas concerné par l’ergophobie 🥴🙃

Roland Motte… Jardinier !

Ce contenu a été réalisé en partenariat avec le Guide des Consommateurs Jardin. La rédaction de JAF-info n’a pas participé à la réalisation de ce contenu. Publication à durée limitée.

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