guide des Consommateurs jardin Post-Covid
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On en parle, on en reparle, on en re-reparle… Le réchauffement climatique influe de plus en plus sur notre quotidien, y compris sur notre santé mentale. Il y a des conséquences sur les territoires, sur les paysages, mais aussi sur nos cerveaux… Affaire à suivre !

Réchauffement climatique

En 2014, Evelyne Dhéliat, qui fait la pluie et le beau temps sur TF1, s’amusait à imaginer un bulletin météo d’anticipation avec des prévisions pour 2050. Mais pleine de conscience professionnelle, la présentatrice a dû revoir ses prévisions à la hausse. Le 26 octobre dernier, devant les caméras de la chaine, la spécialiste nous donne les températures de l’avenir revues et corrigées. Le résultat révèle un été avec des 45°C à Paris et Bordeaux, 48°C à Nîmes ou même 42°C à Brest. On peut penser que c’est exagéré… Mais aux vues des dernières canicules, et sans jeu de mots aucun… ça fait froid dans le dos ! Mais, bon, ce n’est pas comme si personne ne nous avait prévenu. On le sait, on connait les solutions qui doivent être mises en place… Ces solutions nous obligent à réduire la voilure, à faire des économies, des privations, à se passer de certains produits bien inutiles et consommateurs d’énergie. Mais… Il y a un mais ! Nous ne voulons pas en entendre parler ! Les contradictions sur le sujet sont nombreuses. Tout le monde a la bonne solution et attend que l’autre commence à mettre en place les bonnes pratiques. En gros, « on verra bien, et on va bien trouver une solution avant de se taper le mur de plein fouet » !

Cette forme d’impuissance par rapport aux évolutions des températures nous pousse à devenir exigeant avec l’autre, celui que nous jugeons inactifs 😨 !

Eco-dumping

Dans cette recherche morale de la bonne action climatique, nous sommes de plus en plus pointilleux vis-à-vis de nos proches. Nous pouvons même considérer qu’ils sont un peu timorés face à ce réchauffement de la planète. Et cette réflexion sur l’autre conduit à une tendance forte appelée Eco-dumping !

D’après un sondage très sérieux réalisé par le site de rencontre Plenty of fish, on comprend les motivations des uns et des autres lors de la recherche d’un nouveau partenaire. Pour 7% des sondés, la profession est un critère de choix important. Pour 23% c’est l’apparence physique et pour 39% c’est l’importance qu’attache le futur partenaire à la protection de l’environnement.

Donc, commençons par un petit conseil, si vous voulez séduire, commencez par parler de votre volonté de préserver l’environnement…

Et si vous ne voulez pas vous faire larguer en cours de route, continuez d’agir écologiquement … La tendance est à l’éco-dumping. En clair, les personnes préoccupées par l’avenir de la planète sont prêtes à larguer leur partenaire si, d’après elles, ce dernier ou cette dernière n’en fait pas assez pour l’environnement. Le développement durable devient plus important que l’amour… Y’a de quoi réfléchir… 🤔

Eco-anxieux

Mais rassurez-vous, pas besoin de se mettre en couple pour penser à l’environnement et à la planète. On peut très bien se prendre la tête tout seul. C’est le cas des éco-anxieux. Une étude du 22 octobre dernier, réalisée par la fondation Jean Jaurès et le Forum de la Jeunesse nous indique ce qui se passe dans la tête des jeunes générations. Les éco-anxieux et l’éco-colère grandissent rapidement. Confrontés aux actualités pessimistes sur le climat, la jeunesse du monde entier commence à comprendre que son avenir pourrait devenir bien sombre à cause d’une inactivité chronique sur le sujet.

Pour ces raisons, plus d’un tiers de ces jeunes interrogés considèrent qu’il ne faut pas avoir d’enfant. L’éco-anxieux développe une éco-colère qui pourrait bien conduire à des protestations et des manifestations de plus en plus incisives. Et comme ce mal-être touche les populations les plus jeunes, on pourrait redouter de voir des oppositions entre les différentes générations de notre société.

Et comme les choses ne vont pas forcément aller en s’améliorant… Que penser de l’avenir ?

L’avenir avec les plantes !

Heureusement, lorsqu’on est (ou qu’on nait) jardinier, impossible de se satisfaire de la morosité ambiante. On se dit que la nature et les plantes vont bien nous montrer le chemin. Ben c’est vrai quoi, y’a pas une plante qui jette ses mégots par terre, par un végétal qui va chercher ses oligoéléments à l’autre bout de la planète. Il y a longtemps que les plantes se nourrissent en local, nous n’avons rien inventé !

En cette période troublée, la nature perd son latin, les pommiers fleurissent à l’automne, les tulipes montrent le bout de leur nez à Noël, les végétaux méditerranéens se déplacent dans le Nord, le potager prolonge ses récoltes jusqu’en décembre…

Mais même si elle est un peu déboussolée, seule la plante pourra nous sortir de là.

L’avenir des végétaux, l’ombre, la protection du sol… Toutes les réponses à nos questions sont dans la flore.

Lorsque nous aurons fini de nous détester à propos de l’éco-colère, de l’inactivité environnementale, du Green Washing… Bref, lorsque nous aurons fini de nous renvoyer la balle de l’un à l’autre, nous irons demander aux végétaux comment nous sortir de là.

Pourvu qu’il ne soit pas trop tard… 🫣

Roland Motte… Jardinier !

Ce contenu a été réalisé en partenariat avec le Guide des Consommateurs Jardin. La rédaction de JAF-info n’a pas participé à la réalisation de ce contenu. Publication à durée limitée.

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